Car ce qui est juste, est juste !

Et savez-vous ce qui ne l’est pas ?

Les travailleurs qui bossent à temps plein et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts à la fin du mois. Les mères et les pères qui travaillent mais qui ne peuvent pas se permettre de faire garder leurs enfants ou de remplir une boîte à tartines parce qu'ils ne gagnent pas assez.

La situation instable dans le secteur des taxis, par exemple, rend cette augmentation plus que nécessaire. Parce que la pension, le salaire garanti et l’allocation de maladie des travailleurs du secteur sont impactés directement par cette hausse. Edouardo Baro, chauffeur de taxi au repos, est d'accord et il nous raconte le suivant. "Si vous devez vivre d'une pension dans le secteur des taxis, chaque mois prend trop de temps pour joindre les deux bouts. Cette façon de vivre n'est pas seulement insoutenable, elle est aussi inhumaine !"

Obliger les salariés à travailler plus longtemps sans leur donner la possibilité de tenir le coup. Parce que dans le secteur de la métallurgie ou des transports, les salariés travaillent dur. Pour les ouvriers des secteurs du métal et des transports, la prolongation des emplois de fin de carrière et du RCC n'est pas un luxe, mais une nécessité dans le cadre de la prolongation des carrières et de la faisabilité du travail.

"Après avoir travaillé dur pendant des années, il est vraiment temps de lever le pied. Comme c'est souvent le cas avec les vieilles voitures, la carrosserie a beau être en bon état, mais le moteur commence à s’user peu à peu. Assez, c'est assez. Heureusement, j'ai la possibilité de partir en RCC l'année prochaine et de faire usage de mon droit à un emploi de fin de carrière jusque-là." Voilà ce que nous raconte Noella Vercauteren, qui travaille à Umicore depuis 41 ans.